J'ai donc été voir la charmante SB cet après-midi. Je me demande toujours à quoi peut-elle bien occuper sa journée... Mais après tout, elle n'est là que 3 demi-journées par semaine !

Elle m'a fait signé la lettre d'engagement :
- je m'engage à effectuer mon année dans l'université où j'ai été affectée (Medical University of Lublin, Poland)
- je comprends bien que ce choix n'est pas modifiable
- je m'engage à passer aux rattrapages français si je ne valide pas mes semestres polonais
- je m'engage à prendre des cours... d'anglais. Aïe! Ils nous font passer un certificat de niveau de langue, pour être surs qu'on ait un niveau élevé... Pourquoi après vouloir nous donner des cours d'anglais ? Enfin, si ce n'était que ça, j'irais de bon coeur, optimiste et espérant que le vocabulaire appris nous sera utile pour nos cours. Seulement, SB m'apprend que cette semaine d'anglais se déroule habituellement la dernière semaine de juin. Or, si tout se passe bien, je serai en stage de master (dans un laboratoire de recherche) les deux dernières semaines de juin... Je n'ai pas encore de don de duplication. Elle a l'air embêtée, mais apparemment ce problème nous intéressera plus tard : pour l'instant, je m'engage quand même.
- je m'engage à un tas d'autres choses...

Et j'attends, encore une fois : bientôt (quand ? Je n'ai pas réussi à savoir), on me donnera plus d'informations. Je recevrai un mail de SB qui me dira tout ce que je dois savoir, et notamment l'adresse mail de mon CMI. Un CMI, c'est un correspondant de mobilité internationale, un professeur de la faculté - GC pour moi, mon professeur d'immunologie - qui se cassera la tête avec moi pour construire un programme ressemblant au programme français. Si on y arrive, c'est-à-dire s'il y a plus de 80% de correspondance entre les deux programmes, alors valider mes semestres polonais me fera automatiquement valider mes semestres français. Le ciel de mon avenir s'éclaircie : il sera possible de suivre environ deux matières supplémentaires de celles proposées par la fac, ça tombe bien, il m'en manque deux (l'une est enseignée en quatrième année en Pologne, l'autre en sixième) !
Par contre, pour ce qui est du logement, SB m'a dit que bien souvent, les universités ne proposaient rien. Ce sera donc à moi de me débrouiller... Mais ça aussi, on verra plus tard.